lundi 20 août 2012

C'est reparti pour un tour !

Après mon année Erasmus en Norvège, il faut dire que que je l'avais attrapé.
Le ver du voyage.

Une fois qu'on a réussi à s'en sortir tout seul dans un pays qu'on ne connaissais pas, dont on ne parlais pas la langue et qu'on a réussi à adopter, apprenant au passage les ruses du backpacker à la conquête de l'Europe en avion/train/bus/van/ferry...
Une fois qu'on a parcouru les routes les plus touristiques et les chemins les plus égarés, du palais royal jusqu'au petit pub alternatif au fin fond des quartiers populaires...
Une fois qu'on a goûté à toutes les saveurs de la culture, de l'histoire et de la gastronomie...
On veut repartir. Après tout Paris, c'est so 2008.
Et ça vaut bien de se retaper des merdes administratives (ô tourments de la LMDE,
ô qualité paléolithique de l'Internet réunionnais pour passer des entretiens d'embauche en allemand,
ô silence des annonceurs pour une collocation parce que je suis trop loin pour venir passer le casting). Parce qu'à l'autre bout de la Carte Européenne d'Assurance Maladie, il y a l'Allemagne.

 Et comme je vous ai parlé du saumon, de la Neutrogena et du Prix Nobel de la Paix,
je veux vous parler de Mayence, Mainz pour les intimes, capitale du Land de Rhénanie-Palatinat et petite soeur de Francfort sur le Main.
Je veux vous parler de mon année de volontariat pour sauver les pandas depuis la ville de Gutenberg.
Je veux vous expliquer pourquoi l'Allemagne, ce n'est pas seulement Angela Merkel et ses tailleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel et comment on pourrait tous s'aimer un peu sous les étoiles au dessus du Rhin.
Je veux vous montrer que les allemands ne sont pas seulement des géants rougeots qui portent des shorts et des chaussettes dans leurs sandales, en écoutant du Tokio Hotel et en mangeant des patates et du jarret de porc à la bière.

Alors pour vous mes chers lecteurs (en vrai vous m'avez manqué aussi), je reprend mon blog et vous pourrez y suivre cette année les aventures de Frau Kartoffel :)